Comment ça se passerait ta première journée de soumise ?

(texte inspiré d'un récit ABDL)

Alors, comment ça se passerait ta première journée de soumise ? Il n'y a évidemment pas de programme préétabli. J'adapte chaque instant à la personne en face. Il faut t'imaginer arrivant chez moi en voiture, probablement la boule au ventre, te demandant ce que tu fais là et peut être hésitant à faire demi tour.

Plus tu t’approches, plus les kilomètres et les minutes semblent s’allonger. Ton esprit et ton coeur tournent à 200 %, à ce niveau là on ne parle même plus de stress tellement c’est intense, mais l'envie est plus forte et tu sais au fond de toi que tu peux me faire confiance, ça te rassure un peu. Tu sais dans les grandes lignes ce qui va se passer.

Tu arrives chez moi, il n’y a pas de doute tu es au bon endroit, c’est calme tout l’inverse de toi. Tu fermes les yeux un instant pour te demander une dernière fois si ce que tu fais n’est pas complètement dingue. Il faut dire tu n’as encore jamais vécu ce que tu t’apprêtes à vivre. Tu n’as même pas le moindre début de réponses aux 1000 questions que tu te poses.

Tu ouvres les yeux et tu me vois qui m’approche. Ca y est tu es dans les montagnes russes qui démarrent. Je suis calme et souriant, je te salue, te demande si tu as des affaires. Je prends le sac que tu as amené, tu me suis ainsi jusqu’à l’entré de la maison. Etrangement le stress et les questions ont cessé d’augmenter, comme bloqué au niveau maximum, tout en haut du manège. Déjà le wagonnet de la montagne commence à redescendre, la soumission commence …

Là, encore dans l’entrée, je te souhaite la bienvenue dans la soumission. Tu auras probablement encore ton manteau, à chaque seconde tu te détends un peu plus. Tu commences à te rassurer même si le cœur bat encore très vite. Je te retirerai ton manteau, comme les hommes polis font avec les femmes.

Probablement troublée et surprise tu te laisses faire, à quoi bon résister, il n’y a rien de bien méchant, tu as même un début de sourire qui s’amorce, le premier depuis le début de cette journée déjà si forte en émotion.

Sans plus un mot, je te fais visiter en te montrant l’ensemble des équipement de bondage.

je finis par t’emmener vers le canapé, une fois assis je te montre alors un collier de soumise avec une laisse.

• “Voici ton collier de soumise. Si tu accepte le jeu de soumission et le bondage prends le et mets le, acceptes tu que je te le mette ou décides tu de ne pas prendre le train de la soumission et du bondage ?”

D'abord gênée, tes émotions sont confuses, tu ne sais pas si tu dois t’inquiéter, cet homme, qui te propose de te dominer, que tu n’as vu que depuis quelques instants. Certes vous avez échangés longuement, tu t’es livrée et tu lui as dis des choses sur toi que personne d’autre sur terre ne sait, il te connaît, connaît tes envies, tes limites, tu te demandes si c’est bien raisonnable mais... jamais tu ne t’es soumise et jamais tu n’as été attachée par un homme, tu en rêvais depuis si longtemps.

• “Mets le moi”, tu prononces ces mots comme si ton cerveau était hors contrôle, éteint, en pilote automatique, en roue libre. Tu te dis que cette homme qui cherche à te dominer t’a plusieurs fois répété qu’il n’était pas SM et que par conséquent il ne te fera pas de mal.

Je pose donc ce collier sur ton cou, tu est parcourue de frissons à son contact, je l’attache en veillant naturellement à ne pas le serrer, puis je te mets dans ta main l’autre extrémité de ta laisse.

• “ Je te laisse encore le contrôle de ta laisse, pour que tu t’habitues à ton collier et à ton état de soumise, tu me la donnera plus tard si tu le souhaites toujours, quand tu sera davantage prête à aller plus loin”.

Je t’explique alors le principe du “Safe Word”, et d’un commun accord nous choisissons le mot “Neptune” (on ne sait toujours pas pourquoi on a choisis ce mot). Je te rappel également que n’étant pas SM que tu devais me dire si malencontreusement je te faisait mal.

Tu te détends, pour la première fois depuis que le début de la journée, tu ne ressens plus ce nœud dans le ventre, ça y est la montagne russe est en chute libre, le stress tombe, tu es bien.

Tu te lèves alors et te diriges vers la tenue en latex posée sur la table, tu l’observes, je te regarde sans rien dire, sans bouger. Tu l’effeures de tes doigts.

• Veux tu l’essayer ? Veux tu la mettre toute seule ou veux tu que je t’aide à la mettre ?

Tu saisies alors la tenue en latex dans tes doigts, la présente devant toi, tu me fixe du regard.

• Veux tu la mettre toute seule ou veux tu que je t’aide à la mettre ? répétais je.

Sans rien dire tu te diriges alors vers la petite salle de bain. Je ne bouge pas, je comprends que pour toi c’est une première, qu’il faut prendre son temps, te laisser un peu découvrir et t’habituer.

Tu réapparais cinq minutes plus tard uniquement vêtue de la tenue en latex. je sens que désormais tu hésites à me regarder.

• Tu es magnifique, cette tenue te va très bien avec la laisse, tu n’as pas à rougir -de honte- de ce que tu ressens.

Enfin, voilà que tu me regardes à nouveau. Ton visage se décrispe, tu apprécies ce moment intense d’apaisement. C’est le vide complet en toi.

A ma grande surprise tu te saisis alors du bout de ta laisse et tu me la tends. Je la saisie, et fait quelques pas avec toi qui me suit à l’autre bout de la laisse pour que tu te sentes encore davantage soumise.

J’en profite moi aussi énormément, c’est si agréable d’avoir une personne qui me fait confiance au point de se soumettre.

IMPORTANT : CE TEXTE EST DESTINÉ À ÉVOLUER DANS LES PROCHAINS JOURS

Nous nous arrêtons alors, je saisis les “